Parlons transition : les Normand·es à l’épreuve de la montée des eaux
Si aujourd’hui la montée des eaux ne concerne plus seulement les zones littorales, mais bien l’ensemble de nos…
Qui a dit que l’été n’était pas une saison pour aller au ciné ? Plan Fréquence part peut-être en vacances, mais avant de sortir les bouées et les parasols, l’équipe vous propose de (re)découvrir une série de films qui vous donneront autant de coups de soleil qu’à la plage !
Les films à revoir pendant l’été :
Woodstock de Michael Wadleigh (1970)
Tourné du 15 au 18 août 1969, cette captation d’images entreprise par Michael Wadleigh s’impose comme un incontournable retour dans le passé aux côtés des plus grandes figures de la musique de l’époque. Joan Baez, Janis Joplin, Jefferson Airplanes, Santana, ou encore, Richie Havens dont on retiendra à jamais le concert d’ouverture avec son changement de cordes de guitare en direct… Mais Woodstock ne serait pas devenu l’un des événements les plus mythiques du rock’n’roll sans son public déchaîné, traîné dans la boue, et surtout, bien plus grand que tout ce que l’on aurait pu imaginer ; et ça tombe bien, parce que Wadleigh ne l’a pas effacé de ses images d’archives, au même titre que les kilomètres d’embouteillages, les réactions de la population locale, et toutes autres séquences loin d’être anecdotiques. Véritable témoignage musical, historique, et politique, notamment dans sa représentation du mouvement hippie, ce documentaire s’accorde à la campagne publicitaire de son festival : « Trois jours de paix et de concerts ».
La Belle Saison de Catherine Corsini (2015)
Sous les tendres rayons du soleil s’épanouit une idylle rendue secrète. Catherine Corsini nous plonge au cœur des années 70, là où les revendications féministes secouent l’ordre politique. Entre éclats de voix et douceur sourde, les thématiques se mêlent pour donner vie à un film sensible. Du décor citadin au rural, les mondes et leurs enjeux s’entrecroisent, saisissant ainsi la complexité d’aimer librement. Cécile de France et Izia Higelin interprètent avec sincérité un amour spontané, qui se complait à l’ombre des feuillages, mais se trouve secoué lorsqu’il risque la lumière. Le cadre bucolique du Limousin devient alors le décor parfait pour conter ces histoires militantes plurielles et rendre hommage à ces amours discrets. De quoi rassasier les spectateur.ice.s les plus enchanté.e.s par ce ciel bleu d’été.
Le Chat Potté 2 : La Dernière Quête de Joel Crawford et Januel Mercado (2022)
Envie de se détendre et de “poser” son cerveau ? Seul.e, à deux, entre amis ou en famille, on vous propose de vous installer confortablement et de prendre part devant le chef d’œuvre (on pèse nos mots..) de Joël Crawford : Le Chat Potté 2, la dernière quête. Dans ce deuxième volet, on retrouve notre petit chat roux préféré pour de nouvelles aventures. Le scénario remarquable et le montage très rythmé, donnent lieu à 1h et 42minutes de scènes amusantes, touchantes, originales, intenses, et on en passe… Bref, de quoi passer un super moment, et en plus, les musiques sont incroyables ! Pour l’équipe de Plan Fréquence, Le Chat Potté 2 s’impose comme un film d’animation incontournable pour passer un bel été.
Les sorties à ne pas manquer cet été :
Les 4 Fantastiques : Premiers Pas de Matt Shakman (23 juillet 2025)
On est à peu près sûr.e.s que vous avez entendu parler du Pedro Pascal Summer, et si vous ne savez pas de quoi il s’agit, rattrapez The Materialist de Celine Song et Eddington d’Ari Aster.
Freaky Friday 2 : Encore dans la peau de ma mère de Nisha Ganatra (8 août 2025)
Vingt ans après le premier échange de corps entre mère Jamie Lee Curtis, psychologue venant tout juste de publier son livre, et sa fille, Lindsay Lohan, adolescente rebelle passionnée par son groupe de rock, la série de quiproquos est prête à reprendre du service… En version agrandie ; parce qu’elles ne sont plus deux, mais QUATRE à épouser le calvaire de ne plus être (littéralement) dans leurs baskets ! Nouvelles aventures familiales, nouvelles gaffes, et pourquoi pas un nouveau Take me Away, hit de l’époque qui ne veut toujours pas quitter nos playlists ?
Valeur Sentimentale de Joaquim Trier (20 août 2025)
Apparemment, on ne peut pas citer à tort et à travers Marcel Proust… Et c’est bien dommage, car c’est avec de l’inspiration que l’on sort du visionnage de la dernière réalisation de Joaquim Trier, lauréate du Grand Prix de Cannes. Tournée sur les côtes fleuries de notre Normandie, du côté de chez Proust, Valeur Sentimentale tisse les liens nostalgiques d’une famille Borg déconstruite par l’absence d’un père à temps-partiel, Gustav, cinéaste tentant de renouer avec ses deux filles, Agnès et Nora, sous couvert d’un ultime scénario à tourner. Moins un film sur le deuil que sur l’héritage, Trier transforme son décor, la maison familiale, en un véritable personnage moteur de réconciliation et de souvenirs intergénérationnels, parfois traumatiques, où la fiction garde toujours son mot à dire. Une superficialité assumée qui mérite le coup d’œil et peut réserver quelques surprises pour les spectateur.ice.s à la recherche de drames ou de madeleines (vous avez la réf’ ?).
Romane Cauchois, Flavie Marchadier, Andréa Fleury
Si aujourd’hui la montée des eaux ne concerne plus seulement les zones littorales, mais bien l’ensemble de nos…