There Is No End, l’album posthume de Tony Allen
Il y a un an, en plein confinement, on apprenait la disparition de Tony Allen. Batteur de génie, le nigérian restera…
St. Vincent – Daddy’s Home
St. Vincent se métamorphose une nouvelle fois, comme pour chaque album, pour se glisser dans la peau d’un nouveau personnage. Après la pop-baroque, la guitar heroine et la femme fatale de la synth-pop, Annie Clark remonte au temps du funk et de la soul des années 70 sur Daddy’s Home. Certainement l’album le plus classique de sa discographie mais plus subtil qu’il ne le laisse entendre et qui demandera plusieurs écoutes pour en mesurer toute la richesse. Les références à David Bowie ou Stevie Wonder sont évidentes mais, pour nous, St. Vincent est toujours une évidence.
C’est un immense disque qui a enfin le droit à sa réédition en vinyle, Bennesbeh Labokra … Chou ? de Ziad Rahbani, fils de la chanteuse libanaise Fairouz. WeWantSounds s’attache à réhabiliter un véritable joyau de la musique arabo-occidentale des seventies, avec cette réédition de son second album solo. Cet album constitue la bande originale d’une pièce de théâtre écrite, montée et interprétée par Ziad en 1978. Cette version remasterisée comprend une nouvelle introduction de Mario Choueiry de l’Institut du Monde Arabe de Paris.
Isaiah Rashad – Lay Wit Ya ft. Duke Deuce
Lorsque le label Top Dawg Entertainment a annoncé une nouvelle sortie au début du mois, on s’attendait aux plus gros frappeurs de leur catalogue, Kendrick Lamar et SZA . Mais une partie des fans espérait revoir le rappeur de Chattanooga, Isaiah Rashad , qui a presque disparu après la sortie de son premier album, The Sun’s Tirade, en 2016. Il s’avère qu’ils avaient raison puisque Rashad a enfin fait son retour avec « Lay Wit Ya », le premier single de son deuxième album tant attendu, The House Is Burning.
L’Orange & Namir Blade – Imaginary Everything
On reste dans le hip hop avec L’Orange. Le producteur, pilier du label Mello Music Group, nous offre une collaboration avec le rappeur de Nashville, Namir Blade, sur l’album Imaginary Everything. Les productions soul et funk des années 60 laissent petit à petit place à une grosse ambiance blues au fil des morceaux. Une belle surprise sur laquelle on retrouve Marlowe et Quelle Chris, des artistes bien connus sur notre antenne.
Durand Jones & The Indications – Witchoo
Durand Jones & The Indications reviennent deux ans après la sortie de l’excellent album soul American Love Call sur Dead Oceans. Avec « Witchoo », DJ & TI nous offrent un morceau funk bien dansant sur lequel Durand Jones laisse une grande place à Aaron Frazer (qui a sorti un super album en janvier), le batteur du groupe. Ce premier extrait annonce leur troisième album Private Space qui sortira le 30 juillet et on a sacrément hâte de connaître la suite.
Havana Swim Club – Yeah
On ne sait pas grand chose sur Havana Swim Club mais ses deux titres sortis en ce mois de mai ont suffi à attirer notre curiosité. Le beatmaker originaire de Seattle (on sait au moins ça) s’attaquait aux samples de jazz sur son premier extrait « Lagoon » sorti au début du mois. Avec le titre « Yeah » c’est à la disco qu’il rend hommage dans la lignée de Degiheugi ou Guts et cette filiation nous va très bien.
Il y a un an, en plein confinement, on apprenait la disparition de Tony Allen. Batteur de génie, le nigérian restera…