Neuf artistes émergent·es à l’affiche du festival le Bout du Bois

Envie de faire durer l’été encore un peu ? Ce week-end ( 16 & 17 sep­tembre), le fes­ti­val Le Bout du bois vous fait pro­fi­ter des der­niers rayons de soleil en musique, à Cor­melles-le-Royal. À l’affiche de cette pre­mière édi­tion : neuf « pépites » de la scène émer­gente fran­çaise. Ren­contre avec Can­dice Jes­tin, Maxime Par­fait, coor­di­na­teu­rices du fes­ti­val et Arthur Lacroix, programmateur.

 

Hel­lo Can­dice, hel­lo Maxime ! Com­ment se sent-on à quelques jours de la pre­mière édi­tion de son festival ?

Maxime : Hel­lo Phé­nix ! À J‑5, nous res­sen­tons de l’excitation, de l’im­pa­tience mais aus­si du stress car nous réa­li­sons que tout ne se passe pas for­cé­ment comme ima­gi­né. Nous fai­sons face aux nom­breux impré­vus mais cela n’en­tache en rien notre hâte de ren­con­trer le public sur le site du festival !

Le fes­ti­val Le Bout du Bois est por­té par Inguz Pro­duc­tion. Pou­vez-vous nous par­ler de cette asso­cia­tion caennaise ?

M : Inguz Pro­duc­tion est une asso­cia­tion fon­dée en 2019 avec l’envie d’organiser un fes­ti­val qui n’a mal­heu­reu­se­ment jamais pu voir le jour à cause du Covid. Cela ne nous a cepen­dant pas démo­ti­vés et nous avons déve­lop­pé d’autres pro­jets comme celui de Out Live : des dif­fu­sions de lives, tour­nés dans des lieux inso­lites de Nor­man­die met­tant en valeur des artistes locaux. Nous avons ensuite accom­pa­gné l’artiste OWN (Arthur Lacroix) sur toute sa tour­née 2022, avant de nous lan­cer de nou­veau dans le pro­jet ini­tial : mon­ter un fes­ti­val. C’est ain­si qu’est né Le Bout du Bois.

On devine que votre nom de fes­ti­val est lié à la loca­li­sa­tion géo­gra­phique de l’événement : la Clai­rière du Bois à Cor­melles-Le-Royal. Pas trop dif­fi­cile de trou­ver un nom de fes­ti­val original ? 

Can­dice : Effec­ti­ve­ment, nous sou­hai­tions que le nom du fes­ti­val per­mette aux fes­ti­va­liers et fes­ti­va­lières d’imaginer faci­le­ment le cadre de l’événement, c’est-à-dire un lieu natu­rel, fleu­ri, bai­gné dans une atmo­sphère à la fois buco­lique et intimiste.

À  qui s’adresse ce festival ?
C : Le Bout du Bois est un fes­ti­val tout public ! Nous nous adres­sons aus­si bien aux étudiant·e·s, qu’aux familles avec enfants. Le site a été pen­sé pour les per­sonnes à mobi­li­té réduite et est sécu­ri­sé pour les enfants. Nous pré­ci­sons d’ailleurs que l’entrée est gra­tuite pour celles et ceux de moins de 12 ans.

Com­bien de per­sonnes attendez-vous ?

C : La jauge maxi­male du fes­ti­val est de mille per­sonnes par jour. Nous espé­rons donc rece­voir autant de monde que pos­sible, afin que cette pre­mière édi­tion soit un beau sou­ve­nir collectif !

Vous avez pour aspi­ra­tion de défendre les musiques émer­gentes. Com­ment a été pen­sée la pro­gram­ma­tion de cette pre­mière édi­tion ? 

Can­dice et Maxime : En effet, défendre les musiques émer­gentes est l’une des lignes direc­trices de notre fes­ti­val. Nous sou­hai­tons faire décou­vrir au public de jeunes artistes qui, selon nous, peuvent deve­nir les têtes d’affiche de demain. 

À l’affiche de cette pre­mière édi­tion : neuf artistes aux styles dif­fé­rents. L’univers du fes­ti­val Le Bout du Bois tend-t-il cepen­dant vers une esthé­tique particulière ?
Arthur Lacroix : Oui, la pop pré­do­mine clai­re­ment ! Pour cette pre­mière édi­tion nous avons déni­ché neuf artistes pépites, aux uni­vers assez solaires. Le same­di, il y aura le rap­peur pop Mr Gis­card, le groupe élec­tro-pop Char­lotte Fever, l’artiste de néo-rnb Myra, et un peu de rock avec le groupe fran­co-bri­tan­nique Mandelbro.
Le dimanche, le public pour­ra décou­vrir deux jeunes com­po­si­trices-inter­prètes : la Ren­naise Jeanne Bon­jour et la Pari­sienne Pi Ja Ma. Il y aura éga­le­ment l’artiste d’indie pop Mez­za­nine et le local Alaas, com­po­si­teur d’électro-world.
Bonus : une fois la pro­gram­ma­tion éta­blie, on s’est ren­du compte qu’il n’y avait que des artistes extrê­me­ment gentil·les (rires).

On remarque que la pro­gram­ma­tion se rap­proche presque de la pari­té. Une bonne manière de prou­ver aux ins­ti­tu­tions et programmateur·ices qu’avec un peu de curio­si­té, la pari­té est pos­sible sur une affiche de festival ?

C : Par­fai­te­ment. Très vite, nous avons été exigeant·e·s sur la ques­tion de la pari­té dans la pro­gram­ma­tion. Nous pen­sons que c’est notre rôle en tant que fes­ti­val de musiques émer­gentes de don­ner l’espace aux jeunes artistes en espé­rant les aider dans leurs carrières.

La scène élec­tro caen­naise est flo­ris­sante de col­lec­tifs. Dans ce large éven­tail de pos­si­bi­li­tés, votre choix s’est arrê­té sur Super4. Quelques mots sur ce collectif ?

M : Super 4 est un col­lec­tif caen­nais qui casse le cli­vage DJ/public pour lais­ser place à une belle fête tota­le­ment folle de copain·es qui semblent se connaître depuis toujours.

Leur éner­gie est plus que com­mu­ni­ca­tive, elle est conta­gieuse. L’instant est for­cé­ment excellent lorsque des membres de Super 4 se retrouvent der­rière les platines.

Pour cette pre­mière édi­tion du Bout du Bois, nous avons vou­lu leur lais­ser carte blanche pour les ouver­tures et les ani­ma­tions inter-pla­teaux tout au long du week-end. Ambiance garantie !

Com­bien de béné­voles ont rejoint l’aventure du fes­ti­val Bout Du Bois ?

C : Pour le moment, une soixan­taine de béné­voles ont rejoint l’équipe. Nous avons envie de for­mer une réelle iden­ti­té de groupe, de pou­voir fédé­rer davan­tage autour du pro­jet en agran­dis­sant l’équipe, en écou­tant les dif­fé­rentes idées et pro­po­si­tions afin que le fes­ti­val Le Bout Du Bois devienne encore plus col­la­bo­ra­tif. Les per­sonnes intéressé·e·s peuvent donc nous contac­ter pour rejoindre la team de l’édition prochaine.

Que pour­ront man­ger les fes­ti­va­liers et fes­ti­va­lières au Bout du Bois ? 

M : Pour la res­tau­ra­tion, nous avons éta­bli des par­te­na­riats avec dif­fé­rentes enseignes locales comme le Moon & Sons qui pro­pose une carte végan et végé­ta­rienne ain­si que le food­truck Bur­ger Connect qui pro­pose des bur­gers concoc­tés de pro­duits frais et locaux. Pour les plus groumand·e·s il y aura éga­le­ment un stand de crêpes.

Un vil­lage ani­mé sera éga­le­ment pré­sent sur place. Qui pour­ra-t-on y retrouver ?

C : En plus de voir des concerts, les festivalier·ères pour­ront éga­le­ment s’habiller avec une sélec­tion de vête­ments spé­cia­le­ment conçue pour le fes­ti­val par La fripe à la mode de Caen, se faire tatouer façon hand­poke par La Nou­velle Muse, se faire paille­ter par la bou­tique éthique et éco-res­pon­sable caen­naise 2h16. Enfin, les oreilles curieuses pour­ront se faire plai­sir en ren­con­trant des labels nor­mands, pré­sents pour pré­sen­ter leurs acti­vi­tés et des artistes de leurs catalogues.

Com­ment se rend-t-on sur le site du fes­ti­val à Cormelles-le-Royal ?

C : Pour se rendre au fes­ti­val, c’est très simple ! Les fes­ti­va­liers et fes­ti­va­lières peuvent opter pour le bus (Ligne 4 – arrêt Che­min de Fleu­rie ou ligne 8 – Arrêt Clos Joli), le vélo ou encore le tram ( Vers Ifs Jean Vilar : arrêt Modi­glia­ni / Concorde).

Mer­ci l’é­quipe ! On vous sou­haite un bonne pre­mière édi­tion au fes­ti­val Le Bout du Bois !
Mer­ci Phé­nix ! À bientôt !

La sélec­tion Phé­nix pour décou­vrir les artistes de la programmation :