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Tracks enquête sur le streaming musical

« Pen­dant des années, l’industrie musi­cale a été en chute libre. Et puis la ten­dance s’est inver­sée il y a près de dix ans. A l’heure actuelle, les consom­ma­teurs n’ont jamais autant dépen­sé pour écou­ter de la musique. Pour retrou­ver des chiffres simi­laires, il faut remon­ter à des décen­nies. Le sec­teur s’apprête à vivre les meilleures années de son his­toire. Aux côtés des grands labels, les pla­te­formes numé­riques comme Spo­ti­fy, Dee­zer ou Apple Music se sont impo­sées. Mais il y a un bémol : la plu­part des artistes ne per­çoivent qua­si­ment rien des mil­liards de dol­lars géné­rés par le strea­ming. » – Arte.tv

L’é­mis­sion Tracks, pro­po­sée sur Arte, s’est inté­res­sée à l’é­coute de la musique déma­té­ria­li­sée dans le monde et l’in­jus­tice du sys­tème de redis­tri­bu­tion des droits pro­po­sé par les prin­ci­pales pla­te­formes de strea­ming. Une enquête inté­res­sante qui rap­pelle les sommes déri­soires redon­nées aux artistes der­rière chaque clic. Pour­tant, aujourd’­hui ces pla­te­formes sont incon­tour­nables (nous sommes les pre­miers à vous pro­po­ser nos play­lists sur Spo­ti­fy et Dee­zer) et de nom­breux artistes se mobi­lisent pour chan­ger ce sys­tème qui favo­rise les stars mon­diales, appelle les musi­ciens à pro­duire tou­jours plus de musique et à rac­cour­cir au maxi­mum la durée des mor­ceaux. Une approche en déca­lage avec le pro­ces­sus de créa­tion qui, pour de nom­breux artistes, demande un temps long d’é­cri­ture, de com­po­si­tion, de répétitions.

 

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