L’affaire Mazan, partie 1

L’affaire des viols de Mazan, dont le pro­cès s’est dérou­lé du 2 sep­tembre au 19 décembre 2024, a mis sur le devant de la scène le carac­tère sys­té­mique des vio­lences sexistes et sexuelles en France. Le slo­gan “Pour que la honte change de camp” a été repris par­tout, en France et à l’étranger, dans les médias et les manifestations.

Alors peut-on affir­mer, comme beau­coup le sup­po­sait, que l’affaire Mazan a opé­ré un tour­nant social dans notre regard sur les vio­lences sexistes et sexuelles ? Et qu’en est-il de la lutte contre la culture du viol, par­ti­cu­liè­re­ment encrée en France ?

A notre micro pour en par­ler : Annie Lochon, doc­teur en socio­lo­gie ayant notam­ment tra­vaillé sur l’é­vo­lu­tion des repré­sen­ta­tions sociales des vio­lences sexuelles et Mar­gaux Bois­gon­tier, doc­to­rante en géo­gra­phie, étu­diant les vio­lences conju­gales dans les cam­pagnes. Mais aus­si Carole Mori­cet et Céline Morales, membres de l’association Osez le fémi­nisme et Mathias Cou­tu­rier, maître de confé­rences en droit pri­vé et sciences cri­mi­nelles à l’u­ni­ver­si­té de Caen.