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11 février 2025 C'est Pas Faux

Les encres de sécurité pour la protection des biens précieux

A ce jour, plus de 52 000 objets sont enre­gis­trés dans la base de don­nées d’Interpol sur les œuvres d’art volées. Consi­dé­ré comme le troi­sième tra­fic mon­dial après la drogue et les armes, le tra­fic illi­cite de biens cultu­rels est aujourd’hui un pro­blème majeur néces­si­tant des solu­tions tech­niques innovantes.

Mar­gaux Gaillard, doc­to­rante en Maté­riaux, Méca­nique, Optique et Nano­tech­no­lo­gies à l’Université de Tech­no­lo­gie de Troyes a jus­te­ment consa­cré sa thèse à ce sujet. Son objec­tif : déve­lop­per une encre conte­nant de l’ADN syn­thé­tique, capable d’authentifier et de tra­cer les objets.

Sa thèse s’inscrit dans le pro­jet ANR NOSE, mené par l’Unité de Recherche Lumière, nano­ma­té­riaux, nano­tech­no­lo­gies (dont elle fait par­tie) en col­la­bo­ra­tion avec le Centre de recherche de l’Ecole natio­nale supé­rieure de la police et le labo­ra­toire HiSo­MA. Ensemble, cher­cheurs, archéo­logues et forces de l’ordre tra­vaillent au déve­lop­pe­ment d’une encre à base de nano­par­ti­cules pour la pro­tec­tion des arte­facts archéologiques.

Pause musi­cale : Molé­cule – Le Z

Cré­dit pho­to : Unsplash

 

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